La mujer mestiza es la reina de Latinoamerica...


...Y por eso nunca debió sentirse víctima.

foto articulo: LUN

La electroacústica chilena se reconecta

Chile fue pionero en la composición de música con medios electrónicos en Latinoamérica, cuando hace medio siglo un grupo de veinteañeros se aventuraron a experimentar con instrumentos y técnicas creadas pocos años antes en el primer mundo. Sin embargo, lo que auguraba un desarrollo promisorio, con los años se estancó hasta casi perderse.
Por Luis Felipe Saavedra | 22 Noviembre, 2006

Todas las notas y referencias para este reportaje han sido tomadas del libro Electroacústica en Chile: 50 años del compositor Federico Shumacher, disponible en www.electroacusticaenchile.cl

Las definiciones en los recuadros pertenecen al libro Música Electrónica y Música con Ordenador de Martín Supper (Alianza Música, 1997)

Otros links de interés:
Comunidad Electroacústica de Chile: www.cech.cl
Sello Pueblo Nuevo: www.pueblonuevo.cl

Senor Coconut, ou l'art de mettre tout l'monde d'accord...

Pour comprendre Señor Coconut, il faut savoir qui se cache derrière ce drôle de pseudo : Uwe Schmidt est un musicien allemand exilé à Santiago du Chili "Pour échapper au déluge d'information émanant des médias européens" et sa contribution aux musiques électroniques est tout simplement énorme. Depuis le début des années 90, Uwe Schmidt sort plusieurs albums par an sur Rather Interesting, son label, ou sur d'autres structures comme Multicolor pour Señor Coconut. Si la plupart de ces projets sortent sous le nom d'Atom Heart, Uwe Schmidt aime brouiller les cartes en changeant de pseudonyme pour chaque genre qu'il aborde. Notre homme aime explorer, synthétiser, s' approprier puis détourner les genres musicaux auxquels il touche en changeant à chaque fois d'identité : Erik Satin pour la musique " lounge", Geeez 'n' Gosh pour la techno "minimale" sur le label Force Inc, Flanger pour sa collaboration "jazz" avec Burnt Friedmann sur Ninja Tune, XXX pour le hip hop latino sans oublier Disk Orchestra, Midisport, LB, Datacide, Bund Deutscher Programmierer, Los Samplers et des tonnes d'autres... Ajoutez à cela des productions pour d'autres artistes (Lisa Carbon ou le groupe pop français Holden) des remixes (de Air à Depeche Mode en passant par Kid 606)... Ouf. Uwe Schmidt impose le respect non pas par le nombre de disques qu'il a sorti mais par la qualité constante de ses productions qui évitent toute répétition formelle et stylistique.

(source : pingpong)


(...)

Qu'est-ce que tu aimes dans le disque de Coconut hormis le fait que ça soit fun de remixer version chacha et mambo des groupes cultes comme the doors, ou encore deep purple?

J’aime repenser aux titres originaux que j'ai pu aimer dans le passé, et voir qu'il peuvent être joués différemment, et bien rejoués. De même pour les titres originaux que j'aime encore aujourd'hui, qui sont véritablement des classiques, et qui fédèrent les auditeurs.
Fais un test : passe le Senor Coconut dans une pièce avec plusieurs personnes, disons 5. Et dis-moi combien de personnes chantent par exemple. Même sans parler de chanter, les gens sont réceptifs. Y a un truc avec les reprises, c'est que ça ne laisse personne indifférent.
Et puis ça soulève plein de questions philosophiques... enfin on na va pas s'embarquer, mais par exemple : la copie peut-elle être meilleure que l'original ?

Je suis aussi ok pour le coté nostalgique qui fait qu'on apprécie.
Mais le truc c'est qu'il reprend tous les titres de la même façon le long du disque, version chacha ou mambo...
C'est une unique recette qui j'en suis certain n'est pas compliquée. D'ailleurs Yuri Buenaventura n'avait-il pas fait la même chose? Avec des classiques de variété française qui plus est.
La copie peut-elle être meilleure que l'original? Oui bien sûr, mais peut-être pas sur les classiques. Si c'est un classique c'est que le morceau a un truc magique, et cette copie est sûrement une solution de facilité pour faire des morceaux qu'on apprécie même s'ils ne sont pas terribles. Je n'dis pas là que ce qu'a fait Coconut est pas terrible, mais plutôt que même s'il s'était planté, les gens auraient apprécié, pour le côté nostalgique du truc.

Voilà, la recette est simple, elle fonctionne, elle fait chanter, danser, sourire, elle fait resurgir des souvenirs enfouis... et ce n'est pas ça le plus important ?...
Et puis je ne suis même pas sûre que ce soit une recette si simple, une solution de facilité, et je trouve que pas mal d'artistes, de variété surtout, massacrent les originaux plus qu'ils les font revivre. Et dans le cas de Senor Coconut, c'est bien loin d'être du massacre.
Le côté répétitif de l'album se défend, mais je vois plutôt la bonne humeur et l'énergie qu'il dégage, ne serait-ce qu'au bureau. Sans mentir, tu n'as pas quelques images qui te reviennent quand tu l'écoutes... ou alors juste un souvenir, une impression du passé. Tu n'imagines pas la belle Sade. Tu ne trouves pas ça agréable de découvrir un morceau sous un autre angle, tout en gardant en tête l'original ?

Si si moi ça m'a fait tripper d'écouter deep purple en cha cha mdr fallait oser :)
Donc pour récapituler, on a un album original, festif, joyeux, qui donne le sourire au plus grincheux des grincheux, et qui plus est, promu par pingpong... moi je dis bingo :)


voilà, tu as tout compris

(...)

(merci à toi Héloïse de m'avoir prêté ton cerveau pour ce petit jeu)


Chroniqué par Bobtomperchu


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